Le youtuber Frank Cotty en 14 Questions

Voici mon interview avec le youtuber et musicien Frank Cotty !
Au programme : sa carrière de musicien, être youtubeur, ses passions musicales, l’argent sur YouTube, la responsabilité, le paysage YouTube, etc. !

Rick & Morty / Saison 4 – Épisode 1 sur Adult Swim

Le retour de la série après une interruption de deux ans renforce certains de ses plus grands succès, prouvant que « Rick and Morty » valait la peine d’attendre.

Rick et Morty Saison 4 Premier Edge de Tomorty

Dans quelques années, lorsque quelqu’un rattrapera « Rick et Morty » au cours d’un après-midi de frénésie la première de la saison 4 constituera un arrêt curieux. Tout comme la première de la saison 3 furtive, abandonnée le jour du poisson d’avril 2017 dans un cas extrême d’ engagement , il est difficile de séparer cet épisode du contexte dans lequel il se produit.

Le dernier épisode « Rick and Morty » est arrivé il y a 25 mois et il est facile de voir ce retour dans les airs à la fois comme un signe de tête pour les fans de la part de fans de l’année passée et comme une sorte de réinitialisation provoquée par ce temps perdu. Cette idée, main dans la main, vient tout en haut de «Edge of Tomorty: Rick Die Repeat», comme Rick proclame qu’il va récolter les cristaux de la mort auprès de Forbojolon Prime, et Beth insiste pour que Morty ait son mot à dire quant à savoir s’il aurait dû ou non à suivre.

près que Morty ait donné un accord enthousiaste, la paire a atteint son objectif déclaré assez rapidement. En plus de la poignée de braconniers expédiés avec une série de tirs au laser brutalement efficaces, Morty rentre chez lui avec l’un des cristaux lui montrant une vision de sa mort pacifique avec sa longue bien-aimée Jessica à ses côtés. Déterminé à faire de cette version des événements une réalité, Morty enchérit chaque action pour suivre les visions kaléidoscopiques du cristal.

Sa première erreur envoie Rick à travers le pare-brise de son navire, l’empalant sur une stalagmite extraterrestre. «Rick et Morty» semble se surpasser en surpassant son propre grotesque, mais il y a une couche nouvelle dans la façon dont Morty traite de manière réaliste la vue du cadavre mutilé de Rick tout en écoutant les instructions de Hologram, Rick, sur la façon d’utiliser l’ADN pour le ramener vivre. Certes, Morty est entraînée par un désespoir désespéré, mais la série laisse encore une place pour démontrer à quel point le pauvre type est devenu insensible.

Tandis que Morty ignore ses protestations face à cette réalité, le subconscient de Rick tente de le ramener à la forme physique, le réanimant dans des cuves clones situées dans d’autres dimensions. Un petit problème: toutes ces réalités alternatives sont coincées dans les griffes du fascisme, qu’il s’agisse de variétés humaines, de crevettes ou d’ours en peluche. Pendant ce temps, Morty continue d’intensifier ses efforts pour assurer un avenir rempli de Jessica, finissant par utiliser les inventions de Rick pour devenir une super-entité guidée par des cristaux prête à détruire tout ce qui est vivant sur son passage.

« Rick et Morty » n’a jamais manqué de magie visuelle. Le design de Pickle Rick, chargé de logistique, ou la création d’un lieu comme Froopyland dans le monde coloré par Skittles ne se réalisent pas sans une attention méticuleuse aux détails qui inonde tant de cadres de la série. «Edge of Tomorty» est un rappel utile, car la série peut toujours livrer une histoire fascinante, même en sourdine. Hologram Rick marchant avec désinvolture devant le cockpit d’un navire en mouvement, la caverne de subsistance fluide de Morty et le tableau vraiment horrible à la fin de la bataille finale de l’épisode enflamment l’idée que des possibilités infinies ont souvent un prix, même si Rick et Morty obtiennent s’éloigner de l’épave relativement intact.

Rick et Morty Saison 4 Premier Edge de Tomorty

Et il est toujours satisfaisant d’entendre les performances du spectacle s’aligner sur cette idée. La saison 3 a eu une poignée d’épisodes qui se sont vraiment mués en morceaux énormes de gags autoréférentiels qui ont distrait (et d’une certaine manière ont nui) aux démarches entreprises ailleurs pour faire de cette expérience une série complète. «Edge of Tomorty» maintient l’impulsion devant lui en évitant de se cogner dans le dos pendant des moments comme l’approche dangereusement calme de Rick pour échapper aux braconniers («Une mort certaine, une mort certaine…»), les introductions des différents Ricks («Guêpe Morty a été sur des babillards de messages fous »), ou le frisson parfait que Chris Parnell met dans la prononciation de Jerry du mot« anime ».

L’équipe de la série, composée notamment de la réalisatrice d’épisodes Erica Hayes et de l’écrivain Mike McMahan, a clairement voulu revenir en arrière dans cette saison avec d’autres idées familières. «Les humains se retrouvent coupés en cubes» fait son retour, et cet épisode reprend l’idée de « Keep Summer Safe » ( Gardez l’été en sécurité ) et donne aux personnes restantes leur propre jeu de jambes. M. Goldenfold est encore une fois la victime cruelle des circonstances, cette fois le repas hurlant d’une famille de Wasp Smith. (Brandon Johnson n’obtient pas assez de crédit pour la part qu’il a prise dans ces camées. «Run, my babies!» Doit être l’une des lectures de ligne les plus étrangement tragiques des 32 épisodes de la série à ce jour.)

Ce n’est certainement pas la première fois qu’une décision de Morty a rapidement fait boule de neige dans une série d’événements qui condamneront la planète, et ce n’est certainement pas la première fois que «Rick et Morty» soutiennent que les nazis sont mauvais. Le fait que ces éléments ne se sentent pas comme des plaques de rechapage complètes est un accomplissement, et cela est principalement dû à la manière dont il introduit la suggestion de trucs bien plus horribles au-delà du cadre. (Où sont ces pieds cubes en cours d’exécution? Y a-t-il une larve, Mme Goldenfold, qui était au menu la nuit précédente?)

La première de la saison 4 ajoute une autre couche de compréhension au-delà de la vision clinquante. Les obstacles à la manière de Rick et Morty sont les intimidateurs, les autoritaristes et les attentes paralysantes de devoir mener une histoire jusqu’à son terme. Il est difficile de ne pas y voir une réponse directe à tout ce qui est projeté dans l’émission depuis son ascension fulgurante au sein de la culture. Avant la pause de la série, la composante vocale de la base de fans était devenue un fléau pour la réputation de la série, faisant des demandes et des lectures délibérées de la série avec une fréquence dominante.

Ainsi, la façon dont ces éléments familiers de la série – les Meeseeks, les cuves clonées, voire Gearhead – sont remixés dans «Edge of Tomorty» donne l’impression de ressembler, comme Morty, à une série affirmant qu’elle a son mot à dire là où elle se trouve. aller et combien de temps il faut pour y arriver. Rick and Morty est tellement basé sur l’orgueil de Rick qu’il est toujours plus intéressant de voir comment un jeune Morty, non oculaire, peut toujours trouver des moyens de suivre le rythme.

Note : 9,5/10

rick and morty saison 4

MASKEY ET MALEC : L’INTERVIEW !

Rencontre avec les auteurs de la bd : Follow me chez Glénat.

Lien de la chaine You tube de Maskey: https://www.youtube.com/channel/UCFfukyWXS7h1viyLMYLl19A

Lien de la Bd: https://amzn.to/34RsDW8

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L’INTERVIEW

Maskey

1. Quelles sont les thématiques que tu abordes sur ta chaîne ?

Ma chaîne parle de rap, de culture urbaine et j’essaie de me diversifier avec des contenus comme « rétroland » dans lesquels je parle des années 1990 et de ma jeunesse.

2. Le hip hop a une place centrale dans ta culture. Comment introduire cette dimension musicale dans la bande dessinée, un médium par définition muet ?

La culture urbaine est très importante pour moi et j’ai voulu illustrer cela à travers le personnage de Mike. J’ai vraiment voulu montrer le côté « mec qui galère » plutôt que le rappeur déjà installé, bling bling et riche, car je trouve que l’on caricature trop ce genre de rappeurs. Je voulais plutôt montrer un mec tellement passionné par le rap qu’il finit par devenir un micro vivant, je trouvais ça vraiment plus drôle que le cliché du rappeur qui a déjà percé.

3. Dans quelle mesure Follow me s’inscrit-il dans la continuité de ce que tu pratiques sur ta chaîne ?

À part quelques clins d’oeil, Follow me est très différent de ce que j’ai l’habitude de proposer. Je ne voulais pas tomber dans le piège de la personne influente sur internet qui se considère assez légitime pour faire une autobiographie romancée. Je ne me trouve pas assez intéressant pour faire quelque chose dans ce style-là. Pour rappeler ma chaîne j’ai juste gardé les couleurs et les thématiques « reptiliens/illuminatis » que j’ai adaptés à la BD. Mais sinon, le sujet est différent de ceux que j’aborde sur Youtube.

4. Te reconnais-tu dans un de tes personnages ?

Je me reconnais dans chacun des personnages. Je peux être mégalo comme Steve mais je suis prudent dans mes décisions comme Allan. Plusieurs facettes de ma personnalité ont été réparties dans chacun des personnages. J’ai préféré faire comme cela plutôt que de faire un personnage exactement comme moi.

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Malec

1. Tu t’es fait connaître notamment grâce aux vidéos mash up « Et si … était un anime » : comment t’es venue cette idée ? T’attendais-tu à un tel succès ?

À la base je voulais faire « Si The Witcher était un anime… », mais j’avais mis ça de côté pour développer d’autres projets. Puis, quelques mois plus tard, Narmak un youtuber américain a sorti un opening de Bob l’Éponge en mode manga et Maskey m’a dit : « Ça pourrait être une bonne idée de faire “Si Game of Thrones était un anime”, ça va cartonner ». Il m’a mis en relation avec Kronomuzik, un youtuber musicien de talent. Il a fait la musique, j’ai fait le chant et le dessin animé. Ça a tout de suite pris ! Ce qui m’a motivé à faire « Si Rick et Morty était un anime » avec mon collectif Malec & Co. qui a très bien marché lui aussi.

2. Tes dessins pour Follow me rappellent les univers de Seth Mac Farlane (American Dad, Family Guy). Est-ce une référence directe ? Quelle place occupe cet artiste et plus généralement l’animation américaine dans ton travail ?

C’est une volonté de Maskey. Il voulait un style similaire, ce que j’ai fait. Ce projet allait dans mon sens car j’aime Family Guy et American Dad, tant au niveau visuel qu’au niveau du ton. Et les séries américaines, leur rythme et leur humour, sont en général pour moi une grande source d’inspiration (South Park, Les Simpsons, Rick et Morty, etc.). Il y a beaucoup plus de liberté créative aux États-Unis qu’en France, donc plus de richesse. C’est très inspirant.

3. Follow me regorge de personnages hauts en couleurs, tant sur le plan psychologique que physique. Comment les avez-vous imaginés en terme de design ? Quel est ton personnage préféré ?

Maskey avait une vision très précise de ses personnages. Du coup, il me suffisait d’écouter ce qu’il me disait pour les mettre sur le papier. Mon perso préféré c’est Mike, le micro qui parle. Complètement absurde et idiot.

 

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Nuit polaire de Delphine Chedru | 6 novembre 2019

Aku vit seul au nord du nord du monde connu, là où le soleil ne se lève presque plus l’hiver. Un jour, il aperçoit une petite lueur étrange, qui semble l’appeler entre les bois. Curieux, il décide d’aller voir. Il s’avance à pas lents dans la neige profonde. Soudain, deux yeux brillants l’arrêtent. C’est un renard qui l’interpelle, puis va pour l’accompagner dans sa quête. Suivront une chouette, un renne, un ours, un chien…

Achat du livre : https://amzn.to/32EqUSm

Chronique :  L’histoire, bien que sans surprise est vraiment mignonne pour les enfants ; elle contient de bonne humeur et de tendresse… pour cette fin d’année. On y trouve des personnages farfelus qui feront rire les enfants le tout illustrer avec beauté et plein de couleurs. Une belle petite histoire pour initier les plus jeunes à parler de l’entraide te de l’amitié entre  chacun. 

A lire sans hésiter !On a envie de se plonger dans les aventures  de ces personnages si ce n’est pas déjà fait.

Note : 9,5/10

Extrait :

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  • Album : 36 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : Sarbacane Editions (6 novembre 2019)
  • Collection : EVEIL
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 2377313140

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Test DVD : Spider-Man: Far From Home (13 Novembre 2019) de Jon Watts avec Tom Holland, Jake Gyllenhaal

L’araignée sympa du quartier décide de rejoindre ses meilleurs amis Ned, MJ, et le reste de la bande pour des vacances en Europe. Cependant, le projet de Peter de laisser son costume de super-héros derrière lui pendant quelques semaines est rapidement compromis quand il accepte à contrecoeur d’aider Nick Fury à découvrir le mystère de plusieurs attaques de créatures, qui ravagent le continent !

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Chronique : Spider-Man est le cadeau qui continue à donner. Et Disney veut une plus grosse part de ce cadeau. Sony et Disney se sont disputés le partage des revenus des films Spider-Man de Sony et le destin du personnage au sein de l’univers cinématographique. Mais si c’est le chant du cygne de Spider-Man dans le cadre de l’empire MCU de Disney, il en vaut la peine. Le film explore Spider-Man à la suite de ce qui s’est passé dans les deux Avengers : Infinity War et Avengers : Endgame (et son intrigue est construite autour d’événements majeurs des deux films). Le film traite de la foi de Spider-Man en lui-même et de la foi que d’autres ont placée en lui tout en combattant un méchant qui veut prendre le manteau de Spider-Man a été donné. Le film traite des concepts de foi, de confiance, de perception et de devoir qui suscitent la réflexion, forçant le personnage-titre à grandir dans les pouvoirs qui lui ont été donnés, et non seulement à grandir autour d’eux.

L’histoire est conçue pour explorer les luttes de Peter Parker avec son identité, son but et ses capacités. Dans le film, le regretté Tony Stark lui confie un pouvoir et une technologie incroyables, mais il croit qu’il est incapable, et donc aussi peu disposé, à exercer autant de pouvoir. Il a pris la décision d’y renoncer rapidement et sans beaucoup de réflexion ou de consultation sérieuse. Il le laisse tomber sur la première personne qu’il trouve qui est prête à l’accepter, la première personne en qui Peter juge digne de prendre le manteau, d’assumer le fardeau qu’il veut si désespérément abandonner. Bien sûr, l’individu à qui il l’accorde n’est que trop heureux de l’accepter. Mysterio n’est pas du tout celui qu’il prétend être, et il est en fait tout le contraire de Peter : il cherche le pouvoir, la gloire, la responsabilité, qu’il croit être tout à fait à lui. Le film explore quelques secrets qui façonnent son passé et enhardissent ses motivations, mais le film se concentre uniquement sur le choc entre le héros réticent et le méchant malavisé et ce qui sépare leurs poursuites et définit véritablement l' »héroïsme ». C’est un concept intéressant que le film explore avec satisfaction à l’intérieur des grandes fractures qui en résultent.

Certes, le film ne laisse pas passer trop longtemps sans divers extravagances visuelles pour rappeler à tous qu’il s’agit d’un film de super-héros, pas seulement d’une étude de personnage contemplative avec plus que quelques nuances qui donnent à réfléchir. Spider-Man n’échappe pas au film sans passer par la sonnerie physique. Les batailles sont de grande envergure et conçues de façon unique, en grande partie grâce aux motivations du méchant et à la façon dont il atteint ses objectifs. Les combats sont à la fois à grande échelle et intimement définis, et Spider-Man se retrouve non seulement à combattre la méchanceté, mais aussi à se battre pour sauver ceux qu’il aime ; ses camarades de classe sont en danger perpétuel, y compris une fois, dans une des meilleures et plus drôles scènes du film, plus ou moins par inadvertance de sa propre main (ou commande vocale suivant le cas). Le film regorge d’effets qui s’intègrent parfaitement dans les composantes de l’action en direct. C’est un spectacle moderne à l’apogée de ce que la technologie actuelle peut offrir, et les cinéastes utilisent cette technologie pour compléter plutôt que définir le film, même s’il est d’une telle ampleur et fait intimement partie intégrante des histoires plus grandes et plus humaines.

Note : 9/10

Vidéo :  Le Spider-Man : Far from Home, photographié numériquement, s’affiche sur dvd avec un transfert 1080p pratiquement parfait. L’image est claire, riche et pousse le format à ses limites. Chaque détail est précis, bien défini et complexe. Les composants de base sont toujours à la pointe du progrès : les détails de la peau sont intimement précis, les tissus vestimentaires (y compris les différents tissus Spider-Man et autres costumes) révèlent facilement leur complexité inhérente, et de nombreux sites européens sont vivants avec une précision extrême et des détails fins jusqu’aux plus petites saveurs locales et aux besoins du bâtiment. Les couleurs éclatent avec une saturation impressionnante et une plénitude tonale. Certes, le rouge et le bleu Spider-Man et le bleu et le vert Mysterio sont parmi les points forts, mais les fans de Blu-ray peuvent s’attendre à des vêtements, des tons de peau et des niveaux de noir impressionnants. Le bruit est presque inexistant et il n’y a pas d’autre source ou d’autres défauts d’encodage à noter.

Audio : Avec Spider-Man : Far from Home il n’y a aucune lacune technique à signaler dans cette présentation. C’est tout à fait l’écoute avec tout en bon état de fonctionnement, y compris des scènes d’action robustes, basses lourdes qui ne veulent jamais de tonnerre bas de gamme mais qui ne cherchent jamais à équilibrer ce contenu sonore prodigieux avec des détails fins et des éléments fluides. Les scènes d’action sont robustes et pleinement efficaces, combinant une large couchette avant extensible, une intégration surround précise et sans effort, et une sortier en harmonie. La bande-son est régulièrement et délicieusement précise dans tous les domaines, y compris les détails de remplissage de l’environnement, comme les effets sonores de martèlement parfaitement placés dans l’hôtel en construction dans lequel séjourne la classe de Peter à Venise ou le tintamarre de la foule générale lorsqu’il est en déplacement dans les lieux animés de la ville. La musique est énergique, large, profonde et vraie. La clarté est parfaite et la fluidité et le placement sont sans défaut. Le dialogue est clair et bien hiérarchisé tout en étant ancré dans un lieu naturel et avant-centre.

 

  • Acteurs : Tom Holland , Samuel L. Jackson, Jake Gyllenhaal, Marisa Tomei, Jon Favreau
  • Réalisateurs : Jon Watts
  • Format : Couleur, PAL
  • Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : Français
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 2.40:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Sony Pictures
  • Date de sortie du DVD : 13 novembre 2019
  • Durée : 125 minutes

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Test DVD : Ibiza (06 novembre 2019) de Arnaud Lemort avec Christian Clavier, Mathilde Seigner

Philippe et Carole, tous deux divorcés, viennent de se rencontrer.
Très amoureux, Philippe est prêt à tout pour se mettre les deux ados de Carole dans la poche. Il propose un deal au fils aîné : s’il a son bac, c’est lui qui choisit leur lieu de vacances

Achat film: https://amzn.to/2PMe4P3

Chronique : On est prévenus d’avance de ce qu’on va voir et on y va en connaissance de cause. Une comédie estivale familiale à la fois fun et touchante. Beaucoup de quiproquos amusants et Clavier a un rôle qui lui correspond parfaitement. Ce qui est marrant surtout c’est que son personnage ne veut que du calme et de la tranquillité et il est obligés de subir des vacances à Ibiza pour faire plaisir à sa compagne et surtout aux enfants de celle-ci. Dépaysement et décalage générationnel et de caractères garantis !

Choisir la capitale mondiale des clubs pour les vacances et l’après Bac, quoi de mieux. Sauf lorsque dans la famille figure un cinquantenaire pas du tout près à ce genre d’endroit, préférant tranquillité et musiques douce. Puis l’on découvre quand même le bon cliché en début de film.

Et l’on sera plonger là aussi, dans le cliché réel .Christian Clavier est réellement à son aise et livre un jeu comme lui seul sait le faire. Ses mimiques culte, sa manière de parler, tout est un délice. Et en départ pour l’île, je me dit qu’enfin, l’ambiance sera plus studieuse. Paysage naturels sublimes, météo 0 problèmes, climat tous ce qu’il y à de meilleur en plein été.

Prises sur les panneaux des clubs, annonces des Dj set à venir, grosses voitures mais surtout pour eux (un magnifique Hummer jaune et noir) qui nous met automatiquement dans l’ambiance.

La très bonne suite comique et qui mélangera à merveille tous les problèmes de nos personnages. Une dernière scène aura été concluante en plusieurs point.

Globalement, si l’Ibiza même est moyennement exploitée, on y retrouve un très bon humour, de bonnes scènes, des acteurs très bons, des prises géniales sur l’environnement naturel de l’île, quelques scènes supplémentaires en club auraient été géniale pour remplir le contrat à 100%. Une très bonne aventure accessible à toutes et à tous.

Note : 8,5/10

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Image : Cette production de plans de paysage de l’ile est juste superbe et  peut sembler un peu fluide à certains moments, mais je soupçonne qu’il s’agit d’un problème de source et que ce transfert dvd n’est pas en cause. La netteté est plus forte dans les gros plans, ce qui révèle une bonne texture et des détails fins. Les plans larges sont un peu plus doux mais offrent quand même une bonne netteté. Les couleurs sont bien saturées et les niveaux de noir sont agréables. Les détails des ombres sont abondants et le film a l’air bien en mouvement.

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Audio : Le mixage offre de nombreux panoramas d’éléments d’action pour supporter la musique. Le dialogue est clair et net, que ce soit via les canaux centraux ou surround. La voix et les pas des personnages entourent le spectateur.  La partition et la bande-son sonnent bien, et les éléments sont bien équilibrés.

Bonus  : Pas de bonus vidéo

 

  • Acteurs : Christian Clavier, Mathilde Seigner, Leopold Buchsbaum, Pili Groyne, JoeyStarr
  • Réalisateurs : Arnaud Lemort
  • Format : Couleur, PAL
  • Audio : Français (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 2.0)
  • Audio description : Français
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Français
  • Région : Toutes les régions
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Gaumont
  • Date de sortie du DVD : 6 novembre 2019
  • Durée : 83 minutes

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Youtube : Assassin’s creed, 2 500 ans d’Histoire

Depuis sa création, la saga Assassin’s Creed® est devenue une porte d’entrée dans l’Histoire pour des millions de joueurs à travers le monde.

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Extrait :

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  • Broché : 432 pages
  • Editeur : Les Arènes (9 octobre 2019)
  • Collection : AR.ALBUMS
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 2711201821

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Série audio écrite par Victor Bonnefoy @inthepanda avec Raphaël Personnaz

Cette série de huit épisodes, écrite par Victor Bonnefoy, suit le parcours d’un fonctionnaire zélé d’un État totalitaire, un tortionnaire mental interrogeant les opposants au régime, incarné par Raphaël Personnaz. Au casting également : Virginie Ledoyen, Thibault de Montalembert, Alix Poisson…

Lien de la série : https://open.spotify.com/show/4eG0p1ECR2jxiMAg9YGJaE?si=ozju9mEZT4iw2fMt1n8YaA

Critique : Dans la série L’employé, Raphaël Personnaz incarne un interrogateur zélé au service d’un État totalitaire où l’homosexualité, comme le fait de manifester, est sévèrement réprimée. Savoureux par sa portée politique et dérangeant par son actualité, L’employé est créé par le Youtube Inthepanda dit Victor Bonnefoy qui nous offre une petite pépite audio. Le casting, lui, est tout ce qu’il y a de plus cinématographique. L’auditeur entendra notamment, sans forcément les reconnaître, Thibault de Montalembert (Dix pour cent) et Garance Marillier (Grave). On vit grâce à la voix le début d’une longue et profonde descente dans la folie. Victor Bonnefoy nous entraine avec talent et nous fait ressentir chaque morceau de douleur, de désespoir qui déchire les personnages ainsi que de leurs pertes.Aucune erreur, aucune déviation, personne ne semble être au milieu d’une machination. C’est une bonne série, bien écrit et fraiche. l’auditeur ne va pas s’ennuyer. C’est bien écrit dans un monde de fous, sur un monde de fous. Bravo et quelle expérience..

Note : 9,5/10

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Les Pyjamasques / Un phénomène de société

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Lancée en septembre 2015 sur les chaînes Disney Channel et Disney Junior, la série américaine P.J. Masks s’est fait une place dans les Zouzous de France 5 dès décembre dernier sous le titre français de Pyjamasques. Réalisée en 3D par Christian de Vita (Gus) et Wilson Dos Santos (Les Lapins crétins), elle compte pour l’instant trois saison où les épisodes dur 13 minutes. A noter : l’originalité des décors urbains, avec des architectures complètement fantaisistes, un peu comme si les bâtiments étaient dessinés par des enfants. Seul dessin animé mettant en scène des super-héros d’âge pré-scolaire (4-7 ans), Pyjamasques défend, derrière son coté rigolo, des valeurs qui plaisent aussi aux parents : solidarité, esprit d’équipe, amitié…

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Ca parle de quoi ? 

De trois mini justiciers de 6 ans qui, après avoir enfilé leur pyjama, se transforment en super-héros et bénéficient, via divers gadgets, de pouvoirs extraordinaires. Le jour, Sacha, Amalya et Greg sont des enfants comme les autres.Le soir venu, ils deviennent  Yoyo, Bibou et Gluglu. Chacun a ses caractéristiques : Yoyo se métamorphose en chat et jouit  d’une ouïe hyper développée ainsi que d’une extrême agilité ; Bibou, qui vire hibou, vole et voit dans la nuit ; quant à Gluglu, c’est un serpent doté d’une force incroyable et d’un talent bien commode pour le camouflage. Nuit après nuit, les trois « Pyjamasques » doivent résoudre des mystères afin de traquer les méchants, Roméo, Sorceline et Ninjaka, qui sont aussi des marmots.

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Avant la série, des livres

A l’origine, Pyjamasques est une collection de livres pour enfants créée par l’auteur parisien Romuald Racioppo.  Romuald est né en 1976 à Paris et est très tôt pris d’une insatiable envie de dessiner et d’inventer des histoires. Son diplôme à l’école d’arts graphiques Estienne en poche, il réalise son autre « rêve de gosse » en devenant sapeur-pompier, mais ne peut s’empêcher de revenir au dessin… Entre deux créations, il aime par-dessus tout courir en forêt et voyager. Il est l’auteur des Pyjamasques, trois super-héros débordant d’humour et d’imagination pour inspirer les petits. Succès immédiat ! Editée en France par Gallimard, la série s’est écoulée à 40 000 exemplaires depuis en 2007. A ce jour, elle compte 18 titres. C’est en 2013 qu’Olivier Dumont, directeur général d’Entertainment One Family, en a proposé une adaptation à Disney et à France Télévisions.

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La critique de la série

Une excellente surprise telle on aime à les découvrir que cette petite série charmante répondant au nom assez déroutant des Pyjamasques. Trois héros écoliers échangent la nuit venue leurs tenues d’élèves insoupçonnables contre celles de héros veillant à ce rien ni personne ne vienne semer le trouble sur la ville endormie. Or en cela, la tâche ne leur sera pas épargné : quand ce ne sont pas Roméo un petit génie bien guère méchant, hilarant à la James Bond, et ses plans de conquérir le monde, ou le présomptueux et narcissique Ninjaka à la tête d’une troupe délirante composée de  » Ninjas Zouaves  » (adorables) volant tout ce qui mettrait davantage sa valeur en exergue, voire Sorceline entendant bien y mettre son grain de baguette avec une nuée de papillons nocturnes, nos trois héros ont toujours du pain sur la planche et ce doivent de faire avec leurs qualités et leurs défauts du moment. Heureusement, même si tout n’est pas parfait, Biboux, Yoyo et Gluglu pourront toujours compter sur leur quartier général, leurs aptitudes ainsi que leur amitié pour se sortir du pétrin et ramener les choses dans le bon ordre.

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La critique des livres

La série des pyjamasques a tous les ingrédients pour plaire aux enfants : aventures, humour et rêve dans un monde qui ressemble au leur, et qui l’air de rien, aborde les préoccupations de leur quotidien dans un univers imaginaire et coloré.

MESSAGES

Groupe

Gestion d’une équipe. Trois petits héros qui ont tout intérêt à mettre leurs pouvoirs en commun plutôt que de travailler chacun pour soi.

Se décentrer

Ne pas être trop centré sur soi. Les soucis des petits héros proviennent surtout de leur difficulté à prêter, vouloir trop faire tout seul, ou se sentir le meilleur. On apprend ici que c’est bien de fonctionner avec l’autre. Accepter que l’autre ait des potentiels parfois mieux adaptés que soi. Réparer ses dégâts. Les petits héros ont parfois besoin de se sentir meilleurs que d’autres, on va leur apprendre que c’est mieux de fonctionner ensemble que d’être en compétition.

Monde scolaire

On nous montre des écoliers, cour de récréation, visite de musée, salle d’école. On montre juste l’environnement, mais on saisit que les enfants ont du plaisir à y être, c’est donc une subtile revalorisation de l’école.

Aider l’autre

Faire en sorte que le monde aille mieux et aider ses camarades de classe (soit individuellement soit pour arranger un problème global).

Ne pas dénigrer

Le méchant fait de vilaines choses, mais les héros ne vont pas le dénigrer, s’il perd à la fin, le but n’est pas de lui faire du mal ou de le rabaisser (après ce sont quand même des combats gentils contre méchants, on peut se demander si les petits ont besoin de cela).

Apprentissage

Amélioration personnelle. Quand on est un super-héros, on doit se montrer performant et faire en sorte de progresser dans la vie pour assumer sa responsabilité de héros. Un petit doit apprendre à mieux faire même s’il n’est pas un héros.

Motivation au combat

Avec des personnages qui sont contents de se mettre en action (ici l’action c’est quand même souvent le combat). On résout les problèmes en luttant contre l’ennemi (et sans vraiment le souci d’être trois contre un).

Autonomie

Vouloir faire les choses comme un grand (et en plus la nuit), on ne voit jamais aucune adulte. Force d’un petit. Des enfants ont des super pouvoirs qu’ils utilisent la nuit (vision nocturne, vitesse, voler, rafale d’air, sauter haut, être invisible). Fille forte. Il y a une fille aussi forte que les garçons dans l’équipe.

Animaux

Les trois héros ont des costumes proches du chat, du Gekko et Hibou, les potentiels qu’ils peuvent avoir sont en lien avec des spécificités de ces animaux.

Revalorisation des véhicules

Les héros ont parfois des véhicules de grands. Le chatbolide, un bolide qui fonce bien, l’astrohibou vole dans le ciel (et il faut mettre ses ceintures de sécurité).

Technologie

Beaucoup de matériel de science-fiction qui permet de choses incroyables (voler, sauter haut, ). Robot, véhicules spectaculaires.

Malversation

De petits méchants qui ont chacun leur motivation à faire le mal. Toute proportion gardée, ce sont des envies ou des attitudes que peuvent avoir les enfants. Vol. La méchante veut voler des jouets des magasins ou des cadeaux de Noël. Être imbu de soi-même. Se croire trop beau et remplir les livres de sa photo. Vouloir être le maître du monde. Se sentir le meilleur. Prendre les affaires des autres parce que l’on sait mieux que les autres.

Mises en danger

Petites tensions, les pyjamasques oeuvrent la nuit et seul. Mur qui se fissure, on voit que c’est un gant de boxe géant qui le démolit. Avoir deux amis piégés et devoir gérer les choses seules (les deux garçons sont ficelés par un robot qui s’est vite débarrassé d’eux, Bibou est jeté dans une poubelle, avec ensuite un combat avec le gros robot. Pendant que ses deux camarades sont emmaillotés dans des tapis, Yoyo préfère s’occuper des méchants, il ira à leur secours quand ils sont envoyés en bas d’une route à toute vitesse. Les papillons ont entouré Bluglu et Bibou, Yoyo ne pavient pas à gérer seul les choses). Poursuite, tomber d’un véhicule en marche, se faire éjecter par terre.

Complexité

Si les intrigues sont plutôt simples, ce n’est pas évident d’imaginer que les enfants puissent comprendre le message qui veut être transmis dans chaque épisode (ils risquent de surtout être attirés par les scènes d’action).

Malaise

Sorceline, une des méchantes de la série est une petite fille qui a clairement des problèmes familiaux, elle se retrouve seule à Noël, n’a jamais eu de cadeaux. On l’entend dire qu’un de ses soucis est de ne pas se retrouver entourée de personne. Les héros réalisent souvent qu’elle fait de la peine.

Étrangeté

Étrange de montrer que « les soucis, on les règle la nuit ». Des enfants qui osent sortir la nuit pour régler des problèmes (autant dire sans l’autorisation des parents). Ou alors c’est l’idée qu’avec son pyjama, on puisse rêver à devenir ce que l’on veut quand on fait dodo, ou que notre subconscient traite la nuit les choses que l’on a à régler le jour (certains ont l’idée que c’est une fonction des rêves).

Conclusion

Une série pour les petits qui veulent entrer dans le monde des super-héros. Les héros sont des enfants, et les supervilains aussi, autant dire que ce n’est pas trop stressant, c’est pensé pour les plus jeunes (aucun adulte méchant, aucune véritable malversation). Mais la série met le plus souvent une suite de confrontation combat entre un vilain et les trois héros. Il y a une fille dans la bande des super-héros, c’est malheureusement pas assez courant pour qu’on doive en être content. Il y a clairement des thèmes mis en avant dans chaque épisode (laisser le tour à l’autre. Ne pas se croire plus performant que l’autre. Travailler avec ses propres potentiels et ne pas se prendre pour quelqu’un d’autre. Abandonner trop vite ce que l’on tente d’essayer. Rester zen. Ne pas bousculer l’autre), mais pas certain que l’enfant les saisissent vraiment, il risque d’être plus absorbé par les coups et autres rebondissements. Une série de combats pour les plus jeunes, finalement c’est au parent de décider si c’est ce qu’il veut proposer à son enfant.

Un grand merci à Gallimard jeunesse pour cet article de fond.