Out : Pixar présente son premier personnage principal homosexuel sur Disney+

Pour la première fois dans son histoire, la firme aux grandes oreilles place l’homosexualité au cœur d’une intrigue et explore avec brio la thématique.
J’espère que la vidéo vous plaira !

18 Cadeaux (18 Regali) sur Netflix | Critique et Explication de la Fin du film (spoilers à 3:21)

Salut à tous !
Critique du film 18 Cadeaux de Francesco Amato avec Vittoria Puccini, Benedetta sur Netflix (spoilers à 3:21)
L’histoire : Une femme enceinte en phase terminale d’un cancer laisse à sa fille à naître 18 cadeaux que celle-ci recevra à chaque anniversaire avant d’atteindre l’âge adulte.

Critique : 7. KOĞUŞTAKI MUCIZE / NEFLIX

Salut à tous !
Nouvelle critique sur le film turc : 7. Koğuştaki Mucize sur Netflix réalisé par Mehmet Ada Öztekin avec Aras Bulut İynemli, Nisa Sofiya Aksongu
L’histoire: Séparé de sa fille, un père avec un handicap mental doit prouver son innocence lorsqu’il est arrêté pour le meurtre d’une enfant.
#7KoğustakiMucize #Critique #Film

Chronique : La Reine des Neiges 2

Trois ans après les événements du premier film, Elsa commence à entendre une étrange voix venant du nord qui l’appelle. C’est accompagnée de sa sœur Anna, de Kristoff, d’Olaf, et de Sven qu’elle embarque pour une nouvelle aventure loin de son pays, Arendelle, pour découvrir les origines de son pouvoir et sauver son royaume.

Chronique :

Après le succès mondial du 1er opus en 2013, Disney Animation Studios propose la suite tant attendue du plus gros succès des studios Disney. Et j’ai clairement passé un bon moment pendant la projection.

L’histoire nous emmène cette fois-ci à la recherche de réponses sur d’étranges événements perturbant Elsa, sur ses origines, et sur des faits qui se sont déroulés bien avant le 1er opus, impliquant les parents d’Anna et Elsa et d’autres personnages du royaume d’Arendelle. Mais je souhaite que vous le découvriez par vous-mêmes afin de ne pas vous spoiler.

Concernant les personnages de ce film :

  • Elsa : elle joue un rôle bien plus important dans cet opus, en raison de l’intrigue et du contexte du film. C’est le point de repère pour le spectateur. La voix française d’Elsa par Charlotte Hervieux (depuis Ralph 2.0) présente une continuité avec le doublage réalisé pour le premier film. Je la trouve même plus agréable au final.

  • Anna : elle endosse plutôt un rôle de soutien durant la 1re partie du film, avant de prendre de l’importance dans la 2e moitié. Son attitude est similaire au 1er opus mais cette fois-ci, elle fait preuve d’une meilleure maîtrise d’elle-même, ce qui la rend moins agaçante. Sa relation avec Elsa est plus joyeuse.

  • Olaf : il est toujours aussi adorable et garde son humeur de blagueur du 1er opus mais avec un peu plus de maîtrise. Une scène m’a particulièrement marqué en me déclenchant un gros fou rire, digne de ce personnage.

  • Kristoff : il prend confiance au fur et à mesure que l’intrigue avance, malgré un rôle plus secondaire selon moi (de même que Sven). Il prend son courage à deux mains pour aider ses amis (et particulièrement Anna)

Au niveau de l’animation, elle est toujours propre chez Disney, malgré un point négatif sur les effets d’eau que j’ai trouvés moins réalistes sur certaines scènes, voire fades.

Concernant les musiques, elles sont agréables à écouter pour certaines, et d’autres le sont un peu moins. Le plus gros défaut du 1er film a été gommé grâce à une meilleure répartition des chansons pendant le film. Selon moi, le prochain HIT qui va peut-être soûler les parents sera la chanson « Dans un autre monde », mais qui est peut-être moins puissante que « Libérée, Délivrée ».

Conclusion :

Est-ce que ce film est une suite digne du 1er opus, ou peut-il même le surpasser ?
Pour moi, il est à la hauteur, c’est incontestablement une suite digne. Maintenant je pense qu’il ne le surpasse pas car le scénario est disons peut-être un peu classique, et certaines scènes sont prévisibles.
Mais la suite du film se justifie par l’importance du rôle d’Elsa face à l’intrigue et au contexte (les origines de ses pouvoirs notamment).
Je suis content que les producteurs et scénaristes n’aient finalement pas inclus une petite amie féminine pour Elsa pour répondre au mouvement lancé quelques années auparavant sur les réseaux sociaux, car cela n’aurait pas apporté grand-chose à l’histoire.

Pour conclure, La Reine des Neiges 2 est un super film pour ces fêtes de fin d’année, avec une aventure chaleureuse et agréable à suivre grâce à nos personnages favoris et cultes que nous retrouvons avec enthousiasme.

Je prendrai plaisir à le revoir prochainement et avant de terminer, gardez l’œil ouvert pour trouver les quelques Easter Eggs, notamment au début du film. Et surtout, restez bien jusqu’à la fin pour découvrir une scène surprise après le générique.

La  chronique en vidéo :

Test DVD : Spider-Man: Far From Home (13 Novembre 2019) de Jon Watts avec Tom Holland, Jake Gyllenhaal

L’araignée sympa du quartier décide de rejoindre ses meilleurs amis Ned, MJ, et le reste de la bande pour des vacances en Europe. Cependant, le projet de Peter de laisser son costume de super-héros derrière lui pendant quelques semaines est rapidement compromis quand il accepte à contrecoeur d’aider Nick Fury à découvrir le mystère de plusieurs attaques de créatures, qui ravagent le continent !

Achat du film : https://amzn.to/2CuAi0g

Chronique : Spider-Man est le cadeau qui continue à donner. Et Disney veut une plus grosse part de ce cadeau. Sony et Disney se sont disputés le partage des revenus des films Spider-Man de Sony et le destin du personnage au sein de l’univers cinématographique. Mais si c’est le chant du cygne de Spider-Man dans le cadre de l’empire MCU de Disney, il en vaut la peine. Le film explore Spider-Man à la suite de ce qui s’est passé dans les deux Avengers : Infinity War et Avengers : Endgame (et son intrigue est construite autour d’événements majeurs des deux films). Le film traite de la foi de Spider-Man en lui-même et de la foi que d’autres ont placée en lui tout en combattant un méchant qui veut prendre le manteau de Spider-Man a été donné. Le film traite des concepts de foi, de confiance, de perception et de devoir qui suscitent la réflexion, forçant le personnage-titre à grandir dans les pouvoirs qui lui ont été donnés, et non seulement à grandir autour d’eux.

L’histoire est conçue pour explorer les luttes de Peter Parker avec son identité, son but et ses capacités. Dans le film, le regretté Tony Stark lui confie un pouvoir et une technologie incroyables, mais il croit qu’il est incapable, et donc aussi peu disposé, à exercer autant de pouvoir. Il a pris la décision d’y renoncer rapidement et sans beaucoup de réflexion ou de consultation sérieuse. Il le laisse tomber sur la première personne qu’il trouve qui est prête à l’accepter, la première personne en qui Peter juge digne de prendre le manteau, d’assumer le fardeau qu’il veut si désespérément abandonner. Bien sûr, l’individu à qui il l’accorde n’est que trop heureux de l’accepter. Mysterio n’est pas du tout celui qu’il prétend être, et il est en fait tout le contraire de Peter : il cherche le pouvoir, la gloire, la responsabilité, qu’il croit être tout à fait à lui. Le film explore quelques secrets qui façonnent son passé et enhardissent ses motivations, mais le film se concentre uniquement sur le choc entre le héros réticent et le méchant malavisé et ce qui sépare leurs poursuites et définit véritablement l' »héroïsme ». C’est un concept intéressant que le film explore avec satisfaction à l’intérieur des grandes fractures qui en résultent.

Certes, le film ne laisse pas passer trop longtemps sans divers extravagances visuelles pour rappeler à tous qu’il s’agit d’un film de super-héros, pas seulement d’une étude de personnage contemplative avec plus que quelques nuances qui donnent à réfléchir. Spider-Man n’échappe pas au film sans passer par la sonnerie physique. Les batailles sont de grande envergure et conçues de façon unique, en grande partie grâce aux motivations du méchant et à la façon dont il atteint ses objectifs. Les combats sont à la fois à grande échelle et intimement définis, et Spider-Man se retrouve non seulement à combattre la méchanceté, mais aussi à se battre pour sauver ceux qu’il aime ; ses camarades de classe sont en danger perpétuel, y compris une fois, dans une des meilleures et plus drôles scènes du film, plus ou moins par inadvertance de sa propre main (ou commande vocale suivant le cas). Le film regorge d’effets qui s’intègrent parfaitement dans les composantes de l’action en direct. C’est un spectacle moderne à l’apogée de ce que la technologie actuelle peut offrir, et les cinéastes utilisent cette technologie pour compléter plutôt que définir le film, même s’il est d’une telle ampleur et fait intimement partie intégrante des histoires plus grandes et plus humaines.

Note : 9/10

Vidéo :  Le Spider-Man : Far from Home, photographié numériquement, s’affiche sur dvd avec un transfert 1080p pratiquement parfait. L’image est claire, riche et pousse le format à ses limites. Chaque détail est précis, bien défini et complexe. Les composants de base sont toujours à la pointe du progrès : les détails de la peau sont intimement précis, les tissus vestimentaires (y compris les différents tissus Spider-Man et autres costumes) révèlent facilement leur complexité inhérente, et de nombreux sites européens sont vivants avec une précision extrême et des détails fins jusqu’aux plus petites saveurs locales et aux besoins du bâtiment. Les couleurs éclatent avec une saturation impressionnante et une plénitude tonale. Certes, le rouge et le bleu Spider-Man et le bleu et le vert Mysterio sont parmi les points forts, mais les fans de Blu-ray peuvent s’attendre à des vêtements, des tons de peau et des niveaux de noir impressionnants. Le bruit est presque inexistant et il n’y a pas d’autre source ou d’autres défauts d’encodage à noter.

Audio : Avec Spider-Man : Far from Home il n’y a aucune lacune technique à signaler dans cette présentation. C’est tout à fait l’écoute avec tout en bon état de fonctionnement, y compris des scènes d’action robustes, basses lourdes qui ne veulent jamais de tonnerre bas de gamme mais qui ne cherchent jamais à équilibrer ce contenu sonore prodigieux avec des détails fins et des éléments fluides. Les scènes d’action sont robustes et pleinement efficaces, combinant une large couchette avant extensible, une intégration surround précise et sans effort, et une sortier en harmonie. La bande-son est régulièrement et délicieusement précise dans tous les domaines, y compris les détails de remplissage de l’environnement, comme les effets sonores de martèlement parfaitement placés dans l’hôtel en construction dans lequel séjourne la classe de Peter à Venise ou le tintamarre de la foule générale lorsqu’il est en déplacement dans les lieux animés de la ville. La musique est énergique, large, profonde et vraie. La clarté est parfaite et la fluidité et le placement sont sans défaut. Le dialogue est clair et bien hiérarchisé tout en étant ancré dans un lieu naturel et avant-centre.

 

  • Acteurs : Tom Holland , Samuel L. Jackson, Jake Gyllenhaal, Marisa Tomei, Jon Favreau
  • Réalisateurs : Jon Watts
  • Format : Couleur, PAL
  • Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : Français
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 2.40:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Sony Pictures
  • Date de sortie du DVD : 13 novembre 2019
  • Durée : 125 minutes

81aYL6uTFQL._AC_SX342_.jpg

 

TEST DVD : Toy Story 4 (30 Octobre 2019) de Josh Cooley Avec : (les voix françaises de) Richard Darbois, Jean-Philippe Puymartin, Audrey Fleurot, Pierre Niney, Jamel Debbouze, Frank Gastambide

Lorsque Fourchette – la nouvelle création fétiche de la petite Bonnie – refuse de se voir comme un jouet mais plutôt comme un déchet, Woody entreprend de lui démontrer toutes les raisons pour lesquelles il devrait se réjouir d’en être un. Embarqué avec ses autres compagnons dans le « road trip » que Bonnie fait avec ses parents, Woody va vivre une odyssée inattendue au cours de laquelle il va retrouver son ancienne amie La Bergère. Des années en solitaire sur la route ont développé chez elle un vrai goût pour l’aventure…

Achat film : https://amzn.to/2qrYQEh

Chronique : Toy Story 4 de Pixar, le quatrième et éventuellement le dernier volet de la franchise. Nous n’avons jamais pris en compte le fait que Woody (Tom Hanks reprenant son rôle emblématique lui garantissant une place permanente dans les halls des légendes américaines) soit parvenu à la même conclusion satisfaisante que les autres jouets, considérant que son voyage n’a peut-être jamais été bouclé ou entièrement résolu. Dans Toy Story 3 , le gang avait la possibilité de faire face à son destin: les jouets étaient finalement oubliés, donnés ou tout simplement perdus, sans toutefois renoncer à son lot de défis et de difficultés. Néanmoins, il est intéressant de regarder cette dernière entrée tout en repensant à son prédécesseur avec le recul. Woody ne s’est pas vraiment vu offrir la même opportunité que ses amis. En fait, il n’a jamais compris sa place et sa raison d’être que dans une perspective étroite et résolue: celle d’un jouet ou d’un objet possédé, n’entraînait que de la joie et de bons souvenirs pour ces propriétaires.

Aussi noble et altruiste que cela puisse paraître à la surface, cette croyance inébranlable qui, rétrospectivement, a de manière surprenante guidé la plupart des motivations de Woody tout au long de la série. Au cœur de l’intrigue de chaque entrée se trouve notre héros cow-boy – l’effigie mythologique américaine de confiance en soi et d’indépendance – s’efforçant sans relâche de maintenir sa propre valeur, définie par un autre, une bataille à la fois en lui-même et contre des forces extérieures incontrôlables. C’est ce qui rend sa relation avec Fourchette (Tony Hale) profondément fascinante et perceptive. En tant que ustensile récupérée par Bonnie, l’ustensile en plastique, destiné à un usage unique, lutte également contre son existence, coincé entre deux mondes, à la fois physiquement à la fourchette et à la cuillère, entre jouet et poubelle. Woody aussi est coincé entre le placard de Bonnie ou avec lequel il joue. Fourchette est essentiellement la conscience de Woody, la petite voix dans sa tête prenant forme et le visuel métaphorique de la sensation de Woody à l’intérieur.

La crise existentielle de Woody – son voyage pour découvrir et créer son propre sens du but et du sens – prend même une forme littérale comme une route sombre et sombre où le dilemme de notre héros est directement abordé et après une séquence de montage montrant Fourchette comme un fardeau lourd et épuisant . Et le shérif le plus raciste et le plus minutieux est aidé dans sa démarche pour se frayer un chemin à l’aide de deux autres jouets, dont l’un n’est pas par hasard vivant dans un magasin d’antiquités appelé « Second Chances ». La croyance de Gabby Gabby (Christina Hendricks) selon laquelle un jouet ne servant qu’un seul but prend une tournure sombre et obsessive, au point de créer une ambiance inquiétante qui vient tout droit de Shining de Stanley Kubrick. Bien sûr, cela n’aide pas ses sbires à devenir des mannequins ventriloques.

Toy Story 4 réunit non seulement le gang  pour une ultime aventure dans l’univers des jouets, mais offre également une conclusion inattendue mais bien méritée au voyage de Woody, dernier chapitre de la vie d’un jouet qui a lutté contre les sentiments. perdu dans un univers toujours changeant et indifférent. En chemin, il se fait de nouveaux et terriblement mémorables amis, comme le Duke Caboom de Keanu Reeves, un casse-cou pour motocycliste qui, ironiquement, doit être arrêté émotionnellement avant de réaliser une cascade dangereuse. Mais, aussi merveilleux que soient les ajouts à la famille Toy Story , cette histoire en particulier appartient sans aucun doute à Woody, qui trouve son propre bonheur, et en tant que traité animé sur l’existentialisme sartrien, Toy Story 4 est sans conteste la meilleure entrée de l’ensemble. la franchise.

Note : 9,5/10

Vidéo :  Au cours des vingt-cinq dernières années écoulées depuis le lancement du premier film dans les cinémas, Pixar s’est toujours efforcé d’améliorer la technologie de la caméra et de restituer l’animation. Cette quatrième entrée montre bien le chemin parcouru par le studio. Faites une pause au hasard sur une scène et admirez les coutures incroyablement bien définies du tissu, les minuscules boules de poil et les poils sur les épaules de certains jouets, ainsi que les lignes nettes au rasoir à l’intérieur du véhicule de loisirs, l’intérieur du magasin d’antiquités poussiéreux ou de petites égratignures des manèges divers, un peu âgés de carnaval. Le transfert fraîchement fabriqué affiche également un contraste net et précis et une balance de luminosité exceptionnelle du début à la fin. L’action apparaît en permanence avec des blancs éclatants et parfaits qui font éclater la lumière du soleil éclatant à la lumière du jour et de l’extérieur, mais à l’intérieur du magasin d’antiquités, les rayons sont plus durs et étrangement oppressants sans jamais effacer les plus petits détails. De même, les moments forts du carnaval ont une brillance intense et radieuse, ce qui rend ces scènes de nuit d’autant plus attrayantes et hypnotisantes. Dans le même temps, ces mêmes moments sont également baignés de noirs foncés et d’ombres soyeuses d’un noir intense, tout en conservant des différences de gradation remarquables et des détails détaillés dans les coins les plus sombres, offrant à l’image 2,39: 1 une sensation saisissante en trois dimensions.

Pendant tout ce temps, chaque scène est imprégnée d’une palette de couleurs magnifique et hypnotique. Les somptueuses écoles primaires sombrent dans une palette extatique et électrisante dans tous les lieux et toutes les situations, notamment les rouges de lumière et les verts du feuillage environnant. De même, des teintes secondaires animées et animées envahissent le carnaval de roses vives, de violets et de jaunes ensoleillées tandis que le magasin d’antiquités baigne dans des tons de terre ambrée, à l’exception de la scène où le rayon du soleil rayonne à travers les lustres, bien sûr. Le dernier quart du film qui traverse le carnaval est composé de couches chaudes d’oranges et de jaunes, faisant de cette sortie  une qualité de référence pure et l’une des plus impressionnantes de Pixar à ce jour.  

Audio : En tant que meilleur film de la série, Toy Story 4 trouve également un foyer et un lieu d’appartenance grâce à une bande son excellente, bien que légèrement déroutante, de DTS-HD Master Audio 7.1. Ne vous méprenez pas. C’est une bonne piste avec de nombreux effets d’arrière-plan qui vont et viennent sans à-coup et de façon convaincante entre les canaux avant et dans l’espace hors écran, générant ainsi une scène sonore spacieuse et très accueillante. Les voix sont intelligibles avec une intonation remarquable dans les talents vocaux et les moments les plus dramatiques, tandis que les graves bas de gamme palpables fournissent un poids et une présence généreux à l’action et à la musique.

La préoccupation est le manque d’activité Surround, ce qui en fait une présentation très lourde devant, ce qui en soi n’est pas une mauvaise chose. Cependant, les côtés et les arrières sont utilisés non seulement de manière très sélective, mais également de façon sporadique, attirant parfois davantage l’attention vers eux-mêmes que de créer un champ sonore immersif et gratifiant. Mais du côté positif, quelques scènes sont satisfaisantes et agréables avec la boîte de nuit de la machine à flippers de Duke et la séquence de carnaval à la fin donnant vie à la salle.

Lorsque nous soulignons d’autres problèmes, nous revenons à l’activité principale. Aussi large et large que puisse être la scène sonore, le médium semble plutôt terne. Ce n’est pas si terrible, car il y a beaucoup de clarté et de distinction à admirer ici et là, mais pour mieux l’apprécier, le volume principal doit être élevé à -5 à partir de la référence. Ce qui est encore plus décevant, c’est que le sentiment d’imagerie est plat et uniforme, sans jamais vraiment s’étendre aux fréquences les plus hautes, ce qui donne l’impression que les séquences d’action les plus fortes sont contenues.

En fin de compte, le mix sans perte offre toujours une excellente écoute qui complète bien les visuels.

Bonus :

  • Commentaire audio de Josh Cooley et Mark Nielsen: Le réalisateur Mark Nielsen se joint au réalisateur Josh Cooley pour discuter des divers aspects de la production, des personnages et du talent derrière la suite.

 

  • Réalisateurs : Josh Cooley
  • Format : PAL
  • Audio : Néerlandais (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), Néerlandais belge (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : Français, Néerlandais
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 2.39:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Disney – PIXAR
  • Date de sortie du DVD : 30 octobre 2019
  • Durée : 95 minutes

71CNMqesMfL._SX385_.jpg

 

La dynastie Donald Duck, Tome 23 : Perdus dans les Andes ! et autres histoires (21 juin 2017) de Carl Barks

L’avant-dernier volume d’une intégrale indispensable ! Retrouvez l’intégralité de l’oeuvre de Carl Barks, l’auteur le plus réputé et le plus talentueux des aventures de Donald. Aventure, mystère et magie sont bien sûr au rendez-vous de ces histoires, mais aussi humour, amitié et cacophonie familiale.

Chronique : En introduction, ce volume propose un appareil critique de l’œuvre de Barks et chaque histoire est précédée d’une courte fiche d’identité bibliographique permettant de la replacer dans le contexte de sa première publication.
Cette intégrale arrive sur la fin  ce volume est avec ses nouveau récit de longueurs variables dominées par l’action et les situations absurdes qui caractérisent le style de l’auteur. On y croise Balthazar Picsou, Donald Duck, les neveux Riri, Fifi et Loulou, l’inventeur Géo Trouvetou et son fidèle Filament (la petite lampe sur pattes), Daisy, Grand-mère Donald, Gontran Bonheur, les Rapetou, Gripsou, etc.

71zRTv5kFEL

Une fiche explicative introduit chaque récit illustré. Elle mentionne le titre original et la date de la première publication, les dates des rééditions successives dans les magazines américains et français (chez nous dans « le Journal de Mickey », « Picsou Magazine », « Mickey Poche » ou en albums) ! On peut parler à juste titre de classique du 9ème art. Ce livre est divertissant, bourré d’informations. Les scénarios sont excellents même si le dessin est assez simple, les histoires sont moins irréels au contraire et ce sont les meilleurs où on suit leurs aventures dans le quotidien.
En tout cas, ce fut un des meilleurs tomes qui montre que les premiers sont toujours les meilleurs.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 384 pages
  • Editeur : GLENAT (21 juin 2017)
  • Collection : LES GRANDS MAIT

518odY9HS7L._SX350_BO1,204,203,200_.jpg